L’évolution des modes de vie et de consommation a donné lieu en 40 ans à un doublement des quantités de déchets générés par les ménages français soit 30,6 millions de tonnes en 2015, d’après l’Ademe. Cependant, l’Ademe annonce également qu’en 2017, 1 million de tonnes de biens de consommation courante ont été réemployés ou réutilisés sur un gisement potentiel estimé à 9,3 millions.

L’essor de certaines pratiques (vrac, achat/vente via des plateformes en ligne…), ainsi que plusieurs études semblent depuis quelques années voient s’affirmer de nouvelles aspirations en matière de consommation et de réduction des déchets. Une nouvelle économie circulaire se développe à partir de la réutilisation des objets, leur réparation, revalorisation et réemploi. Mais comment accélérer ces transformations ? Comment faire de la prolongation de la vie des objets une évidence pour chacun ? Comment l’achat d’occasion, le don, la revente à un tiers, la transformation ou « l’upcycling » peuvent s’intégrer dans le quotidien de chacun ?

Les défis : prolonger la vie des objets et de trouver et faire adopter largement des solutions pour réparer ou revaloriser nos biens inutilisés !

Au long du parcours du réemploi, il y a des enjeux auxquels le numérique peut répondre :

• Identifier le potentiel de seconde vie des objets et ressources…
  Il reste plus facile de jeter un bien à la poubelle ou à la déchetterie que de le réparer, le faire réparer, le donner à d’autres ou à des structures (ressourceries, associations…) pour qu’ils lui donnent une seconde vie. Comment éviter de jeter ce qui peut encore servir ? Quels sont les objets concernés ? Quelles sont les biens et les matériaux valorisables, les filières à développer ? L’information de tous est nécessaire mais les leviers d’incitations sont également à trouver pour passer outre les difficultés (transport, trie, stockage, etc.)

• La réparation, la transformation par soi même, comment outiller chacun ?
  Comment apporter un appui à la réparation ? Quels sont les tutoriels, où trouver des pièces ? Comment évaluer la réparabilité ? Comment favoriser la créativité, la réinvention et le détournement des objets ?

• Garantie, fiabilité et valorisation de l’occasion ?
  Comment motiver les gens à réparer ou acheter d’occasion plutôt qu’à racheter neuf ? Quelle traçabilité de la vie des objets, quelles garanties sur la durabilité et la fiabilité d’un objet revalorisé ?

Relevez le défi en proposant un prototype d’application numérique, de service web ou un montage (électronique ou autre) original pour faciliter ces pratiques de réparation, de réemploi ou de réutilisation, qui proposerait par exemple :

• un accompagnement dans ces pratiques
• de l’information sur les lieux et structures locales en lien avec le quotidien des gens
• de l’information sur les effets, les gains et bénéfices du réemploi et de la réparation mais aussi sur les besoins des filières du réemploi
• de l’information ludique ou interactive sur le sujet plus global du prolongement de la vie des objets
• l’échange de pratiques, de conseils…
• l’échange d’objets, de pièces détachées, d’outils…
• une mise en relation entre citoyens, professionnels…
• des défis individuels ou collectifs
• Des outils sur la traçabilité, la fiabilité
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